La papeterie Tsubaki, entre réflexion et relaxation

Si la plupart des gens ont une vague idée de la vie citadine au Japon, qui s’approche énormément de la vie Française, peu ont une idée du train de vie des habitants de campagne. C’est tout ce que nous montre le roman « La papeterie Tsubaki », écrit par Ito Ogawa.kamakura-2719946_1920

La papeterie Tsubaki, c’est une tranche de vie. Une année, dans la peau de Hatoko, à Kamakura, une petite ville au Sud de Tokyo. Hatoko est écrivaine publique, titre donné aux calligraphes qui rédigent des lettres pour d’autres gens (ce qui est un exercice complexe, puisque la langue japonaise demande de connaître un millier de Kanjis en plus des 48 kanas et le tout doit être exécuté avec précision). Ce titre, elle l’a hérité de sa grand-mère, morte il y a peu au début du livre. C’est alors sous ce prisme que l’année se déroule. Chaque saison rythmée par des clients qui viennent lui apporter à sa réflexion sur son métier, son passé, sa vie en général mais essentiellement sur sa relation avec l’Aînée (c’est comme ça qu’elle appelle sa grand-mère). Le livre se présente comme un parcours de deuil. Le nouveau et l’ancien qui se mélangent, les doctrines enseignées par l’Aînée, réinventées par Hatoko.

Tout le roman est écrit de manière à sublimer le côté paisible de Kamakura. Mais aussi assez direct et simple, sans s’épancher dans des descriptions longues et alambiquées dans lesquelles le sens se perd. Avec un zeste de poésie et de philosophie, comme la cerise sur le gâteau. Et grâce à ça, on se met facilement à la place d’Hatoko. On ressent ce qu’elle ressent. On a tendance à considérer le Japon comme l’intersection entre la conservations des racines culturelles et de la modernité et ce livre en est la meilleure illustration

Ce roman nous apprend la force des mots et de l’absence de ceux-ci.

Photo : https://pixabay.com/fr/photos/kamakura-japon-paysage-vert-fond-2719946/)

Cuisiner végéta*ien

De plus en plus de jeunes passent d’un régime omnivore à un régime végétarien, voire végétalien. Malgré tout, de nombreux clichés subsistent et le sujet reste extrêmement politique. J’ai donc moi-même essayé de faire de la pâtisserie, en respectant l’absence de produits d’origine animale

 

Je me suis dirigé vers une recette plutôt classique. Un gâteau au chocolat. La recette de base, contenait du beurre, des oeufs et du chocolat au lait. Néanmoins, ils sont parfaitement remplaçables. Le beurre par de la margarine, le chocolat au lait par du chocolat noir, le jaune d’oeuf par de la compote de pomme (qui en plus de remplacer les propriétés du jaune, permet de sucrer le dessert et compenser l’amertume du chocolat noir) et le blanc d’oeuf par du jus de pois chiche (qui ne garde ni l’odeur, ni le goût des pois chiche dans le gâteau). Finalement, personne ne serait capable de faire la différence entre mon gâteau et un gâteau qui contient des produits d’origine animale.

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Ne suivant pas moi-même un régime végéta*ien, j’ai choisi de laisser la parole aux concernés, et dans ce cas à Perrine, une élève de TL1 :

 

Pour quelle raison as-tu choisi ce régime ?

« J’ai décidé d’être végétarienne, premièrement, pour des raisons de bien être, étant donné que, comme de plus en plus de médecins le disent, manger trop de viande n’est pas bon pour la santé (surtout quand l’animal est nourri avec des compléments qui pourraient être nuisible à l’homme), et d’autre part pour les animaux, et surtout leur façon d’être abattue. Les abattoirs, c’est pas bien. C’est du stress, de la violence. C’est l’horreur. Les consommateurs n’arriveraient pas à tuer les bêtes si on les mettait dans les abattoirs, par contre ils ne voient aucun soucis à consommer le produit fini.

  Alors oui, nous sommes omnivores, mais il n’y a pas besoin de manger de la viande pour être en bonne santé. Moi-même, je suis en bonne santé, donc pourquoi tuer des animaux si sans en manger, on vit mieux ?» Continuer la lecture de Cuisiner végéta*ien

Le réel bientôt en vue à Thionville

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Le 15 Novembre prochain s’ouvrira la 22ème édition du festival de films documentaires « Le réel en vue » organisé par Le Centre Le Lierre en collaboration avec Puzzle, La Scala et la ville de Thionville.

 

L’édition 2019 se déroule, pour la première fois, sur deux week-ends complets. Le premier, du 15 Novembre (de 14h à 16h) au 16 Novembre (de 10h à 18h), est dédié aux journées “Jeunes images du réel” à Puzzle. Son objectif est de sensibiliser les jeunes, via des ateliers, à la création de documentaires en gardant bien en vue les différentes perceptions du réel. Le 16 Novembre sera aussi l’occasion de découvrir les vidéos réalisées dans le cadre du concours jeune sur le thème “Voyage” de 10h à 12h à La Scala.

 

Le week-end suivant, du 22 au 24 Novembre, est consacré à la compétition longs-métrages documentaires (Emma, Flavien et moi, de HB News, seront jury du Prix « jeunes », avec trois autres élèves du lycée Charlemagne), mais il est aussi dédié à la diffusion d’autres documentaires, ceux-ci, centrés, entre autres, sur la région Grand Est. En savoir plus sur : http://reelenvue.fr/                                                                                                                                                                                                        

Grève lycéenne à Thionville

Grève lycéensL’UNL  (Union Nationale Lycéenne)  a appelé les élèves des lycées à bloquer leurs établissements ce 30 Novembre 2018. Le lycée Colbert a, apparemment, été bloqué.  Une  vingtaine de lycéens ont, aussi, tenté de rentrer dans la cour de notre établissement. Vers 10h30, un grand attroupement s’est créé face à  notre lycée avec un cri : « Macron démission ». Le groupe devant Hélène-Boucher s’est dispersé peu avant 11 heures.

 

Photo : AlxandreM

Le cas Kavanaugh [1] : la cour suprême

Brett Kavanaugh, juge Américain, a été nommé membre de la cour suprême des Etats-Unis samedi 6 Octobre 2018. Cette nomination fait néanmoins polémique outre-Atlantique. Mais la Cour suprême, c’est quoi ? 

• Qu’est-ce que la Cour Suprême ?
Aux Etats-Unis, la Cour Suprême est « à la fois comme la gardienne et comme l’interprète de la Constitution et des lois fédérales ». Selon Charles Evan Hughes, ancien gouverneur de l’état de New York, « la Constitution est ce que la Cour suprême dit qu’elle est ». Ce qui permet donc à la Cour Suprême de modifier les droits des citoyens.
• Quel est son rôle au quotidien ?
La Cour Suprême joue un rôle plus qu’important puisqu’elle a prouvé par le passé qu’elle avait un grand pouvoir sur les citoyens américains, notamment sur les affaires Brown versus Board of Education et Heart of Atlanta Motel, Inc. versus United States où sont respectivement pris des arrêtés pour l’arrêt des discriminations raciales dans les écoles publiques puis pour l’arrêt de « quasiment toute forme de discrimination ».
• Et en France, quel est l’équivalent de la Cour Suprême ?
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