ça y est, la fabrication de cloches n’a plus de secret pour nous !
Après plusieurs jours d’activité à côté de notre cour, nous allons tout vous expliquer.
D’abord, on creuse un trou et on y dépose les moules des cloches. Ces moules sont faits en terre mélangée à de la paille et à du crottin !
Ensuite, on rebouche le trou. On ne voit plus les moules sauf un petit bout.
Il faut aussi installer un four qui chauffera très très fort, à 1200 degrés.
Monsieur Voegele est le fondeur de cloche. Il nous explique la fabrication.
Maintenant, il faut mettre les blocs de métal dans le four pour les faire fondre.
Les ouvriers doivent se protéger de la chaleur avec un tablier, des grands gants, un casque et une visière un peu comme celle des pompiers.
En silence, on remplit les moules avec le bronze. Il est tellement chaud qu’il est jaune-orange et qu’il coule comme de la lave. Ensuite, il faut laisser refroidir.
Un jour plus tard,
on creuse pour déterrer le moule de la cloche.
C’est très lourd et ça sent encore le brûlé.
Nous sommes juste un peu plus grands que la future cloche.
Il faut maintenant casser le moule à l’intérieur de la cloche,
et à l’extérieur.
La cloche apparaît enfin...
et voilà une cloche toute neuve, bravo !!!
Julien Calcatéra s’empresse de la faire sonner.
Il faudra maintenant nettoyer cette cloche noircie, la polir et l’accorder. La suite de son aventure se passera à Strasbourg, avec les deux autres cloches, où elle va être bichonnée, avant de revenir dans quelques mois. ça sera encore toute une histoire !