Paroles de poilus
INTRODUCTION
Il s’agit d’un recueil de témoignages sur le village détruit de Fleury-devant-Douaumont, constitué de textes, d’extraits de romans et de lettres de poilus. Il permet d’établir un parcours autour de ce que nous appelons plus communément le « Musée de Plein Air », entre l’ouvrage de Froideterre et le fort de Souville, au cœur de la bataille de Verdun.
Sur le même principe que les classes Genevoix et d’après un principe d’interdisciplinarité entre lettres, histoire et géographie, il est possible de réaliser un parallèle entre les souffrances exprimées par les combattants français et allemands et les cicatrices du territoire telles qu’elles s’offrent à nos yeux encore aujourd’hui.
Des études analytiques de textes peuvent être exploitées sur le plan pédagogique pour illustrer la bataille de Verdun, sous l’angle du combattant. Les points de vue allemand et français peuvent être comparés pour comprendre la violence des combats.
L’ensemble des équipes pédagogiques peuvent être concernées par ce projet pluridisciplinaire et notamment en EPS (course d’orientation) ou en SVT (par l’étude de la flore).
RAPPEL HISTORIQUE
La bataille de Fleury a duré environ deux mois, du 23 juin 1916 au 18 août 1916. Le 23 juin, les Allemands déclenchent une attaque d’envergure sur un front de 4 km allant du ravin de la Dame (Tranchée des Baïonnettes) au Bois de Vaux-Chapitre (au nord du carrefour du Lion). Ils sont en tout 50 000 à participer à l’assaut, en première ligne et en réserve.
À l’ouest, les troupes allemandes s’infiltrent jusqu’à l’abri des Quatre Cheminées et dans le Ravin de la Vigne, après s’être emparés de l’ouvrage de Thiaumont, mais sont arrêtés sur l’ouvrage de Froideterre. À l’est, les Allemands débordent et encerclent les Français autour du village de Fleury. Un peu plus bas, au sud (la Poudrière), une batterie d’artillerie tient le coup. Au sud-est, (au Mémorial), 40 hommes commandés par le capitaine Hans résistent sur « l’ancienne gare », permettant l’arrivée des renforts.
Attaques et contre-attaques se succèdent pour reconquérir en partie ou en totalité le village. Les ruines changent 16 fois de main jusqu’au 18 août 1916, jour où le RICM (Régiment d'infanterie chars de marine) s’empare définitivement du site.
Le village de Fleury est complètement détruit et rentre sous terre. Il est impossible de reconnaître une maison ou un dessin de rue. C’est l’un des lieux les plus ravagés par la bataille de Verdun.
- Période
- Espace du champ de bataille
- Thématiques abordées
- Monuments et vestiges abordés
- Origine des combattants
- Juin-juillet-août 1916
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Le village de Fleury-devant-Douaumont
Le fort de de Souville
L’ouvrage de Thiaumont
Le fort de Douaumont
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La violence de masse
Les conditions de vie au front
Les fusillés pour l’exemple
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Le Lion de Souville
Le village de Fleury-devant-Douaumont
La stèle des fusillés de Fleury
Le fort de Douaumont
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France
Bavière