Pour prendre en charge la difficulté "ordinaire"

- Au sein de la classe :
Le maître ou le professeur met en œuvre une pédagogie adaptée à la diversité des élèves. Il propose des situations diversifiées, individualisées, différenciées.

- Au sein de l’école ou de l’établissement :
L’équipe d’enseignants organise un fonctionnement permettant la constitution de groupes de besoins identifiés, variables au cours de l’année (décloisonnement, MACLE, échanges de service, harmonisation des horaires…). Ce travail est facilité à l’école par la collaboration du RASED ou grâce à des dotations horaires spécifiques en collège.

- Au sein du quartier (hors temps scolaire) :
Des associations contribuent à la mise en œuvre d’activités d’accompagnement à la scolarité en lien étroit avec l’école ou le collège. Ce sont, par exemple, les activités d’accompagnement scolaire ou les opérations "Ecole ouverte".

Pour l’aide aux élèves en difficulté d’apprentissage

- A l’école primaire
on trouve des regroupements d’adaptation (RA) ou des classes d’adaptation (CLAD) sous la responsabilité d’enseignants spécialisés. En outre, certains enfants en manque de motivation d’apprentissage peuvent bénéficier d’une aide rééducative accordée également par un maître spécialisé. Un psychologue scolaire peut aussi mettre en place un suivi psychologique de l’enfant. Ces trois types d’aide (adaptation, rééducation, suivi psychologique) sont apportés par des enseignants spécialisés membres d’un RASED (Réseau d’aide spécialisée aux élèves en difficulté).

- Au collège
On ne trouve pas de dispositif équivalent. Par contre, les SEGPA (Sections d’Enseignement Général et Professionnel Adapté) ont vocation à accueillir des élèves qui, à l’issue de la scolarité élémentaire, cumulent des retards importants dans les apprentissages scolaires et des perturbations de l’efficience intellectuelle, sans toutefois présenter un retard mental.
Des dispositifs spécifiques (ateliers relais ou classes relais), permettent de rescolariser et de resocialiser des élèves entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire. Ils sont rattachés à un collège.

Questions à se poser par l’enseignant :
 Comment faciliter l’adaptation scolaire d’élèves en difficulté ? Que penser de l’effet-structure dans le cas de la difficulté scolaire ?
Comment je différencie, j’individualise mon enseignement ? Comment prend-on en compte les difficultés d’apprentissage dans mon école ? Y a-t-il des lieux et des activités péri-scolaires autour de mon établissement ? Comment contribuer à les développer ?

Pour prendre en charge des difficultés "spécifiques"

Selon la nature des difficultés, il existe différentes structures spécialisées qui ont vocation à les prendre en charge.
Pour l’apprentissage du français par des élèves non-francophones, il existe des classes d’initiation (CLIN) à l’école primaire et des classes d’adaptation (CLA) au collège. Pas de structure spécifique au lycée.

Pour la scolarisation d’élèves handicapés, et selon la nature du handicap, différentes réponses sont apportées
A l’école primaire, on trouve des classes d’intégration scolaire (CLIS) pour déficients visuels, auditifs, moteurs, intellectuels, prolongées en collège par des unités pédagogiques d’intégration (UPI).
Pour favoriser et accompagner cette politique de scolarisation et développer la complémentarité entre milieu ordinaire et milieu médico-social, il existe dans chaque département un groupe de coordination Handiscol’ en faveur de la scolarisation des enfants et adolescents handicapés, ou atteints de maladies chroniques.

Questions à se poser par l’enseignant :
 Comment faciliter la scolarisation d’élèves handicapés ? En quoi la présence en classe ordinaire d’un élève handicapé facilite-t-il les apprentissages et l’éducation de tous ?

D’autres dispositifs hors éducation nationale

Pour des enfants ou adolescents qui présentent des troubles graves du comportement, il existe des Instituts Thérapeutiques et Pédagogiques (ITEP) anciennement appelés Instituts de rééducation (IR).
Pour des enfants déficients intellectuels, il existe des Instituts Médico-Educatifs (IME) prolongés par des Instituts Médico-Professionnels (IMPRO)

Questions à se poser par l’enseignant :
 Quel est mon niveau d’information sur ces structures ? Comment en savoir plus ? Qui contacter ?