De brèves séquences de films exploitables dans le cadre d’un cours de philosophie.
Illustration du conatus. Le 1er extrait montre comment le jeune Billy Elliot cherche, dans une confrontation avec son père, à s’émanciper d’un modèle qui ne lui convient pas (être un boxeur), pour s’affirmer dans son désir propre (devenir danseur). Mais il doit pour affirmer sa puissance et sa singularité, affronter la déception de son père et échouer à se faire reconnaître par lui.
Pour Spinoza le désir de reconnaissance n’est qu’un désir d’affirmation de soi inadéquat, induit par des idées confuses et donc par une recherche de joie passive. Cette position se retrouve sous la plume véhémente de Nietzsche, pour lequel le désir de reconnaissance est un sentiment d’esclave. Mais n’y a t-il pas une recherche de reconnaissance qui ne soit motivée, ni par la vanité ni par l’amour-propre ? C’est ce que permet de discuter l’extrait n°2 (2’52) montrant Billy Elliot, 10 ans plus tard, enfin reconnu par son père venu le voir à l’opéra.
un extrait du film le Cercle des poètes disparus, où le Carpe Diem trouve une certaine légitimité puis une analyse de David Le Breton "Le Carpe Diem, pour dissiper quelques malentendus"
le pari de Pascal : « Il se joue un jeu, à l’extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. »
L’expérience de Milgram décrite dans son article Soumission à l’autorité a fait l’objet d’une adaptation cinématographique dans I comme Icare, un film de Henri Verneuil datant de 1979 ; la vidéo dure 15mn environ
Directeur de publication : Yann Martin, IA-IPR de philosophie
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