La connaissance de cette suite numérique est une ressource pour dénombrer. Elle contribue à l’apprentissage du nombre.
La suite orale doit être :
Elle doit être travaillée pour elle-même et constituer un réservoir de mots ordonnés.
Avant 4 ans : premiers éléments de la suite numérique jusqu’à 5 ou 6
Fin GS : jusqu’à 30
M.Fayol : La liste des mots-nombres est un indicateur de capacités verbales et de mémoire de travail (court terme), mais pas un indicateur de capacité mathématique.
Même si l’élève sait énoncer le début de la suite numérique, cette récitation ne traduit pas forcément une véritable compréhension des quantités et des nombres.
La connaissance de la suite numérique passe par différents stades :
Le dénombrement par comptage de un en un suppose la maîtrise de la comptine numérique verbale.
L’apprentissage des comptines numériques favorise la mémorisation de la suite des nombres et la segmentation des mots-nombres en unités linguistiques.
Ces acquis permettent de repérer les nombres qui sont avant et après, le suivant et le précédent. Ils permettent aussi de prendre conscience du lien entre l’augmentation ou la diminution d’un élément de la collection.
La comptine numérique s’acquiert entre 2 et 6 ans.
3 parties :
L’acquisition de cette chaîne (apprentissage par cœur jusqu’à au moins 16) est décrite en 4 niveaux :
Ce que les comptines permettent de mettre en jeu :
Voir les comptines proposées pour chaque nombre de 2 à 12 par l’académie de la Martinique : ICI.
Il est essentiel de varier le choix des comptines utilisées en classe et de les choisir en fonction du champ numérique qu’elles recouvrent.
Des comptines sur le site du CRDP de l’académie de Strasbourg : un groupe de collègues de maternelle de la circonscription de Mulhouse 2 a regroupé plus de 200 comptines numériques.
Ressources :
Programme de l’école maternelle – BO spécial n°2 – mars 2015
Atelier de M.Fayol, Montigny – 2015
Comment enseigner les nombres entiers et la numération décimale ? De la PS au CM2 – Roland CHARNAY – HATIER