Description du trouble
Le trouble et adaptations en EPS
Illustrations dans les APSA
Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Il en résulte une concentration accrue de glucose dans le sang (hyperglycémie).
Les différents types de diabète :
• Le diabète de type 1 se caractérise par une production d'insuline insuffisante.
• La diabète de type 2 résulte de l'utilisation inadéquate de l'insuline par l'organisme. Il est souvent la conséquence d'un excès pondéral et de l'inactivité physique.
Les troubles souvent associés sont :
► en cas d’hypoglycémie :
• Diverses anomalies du comportements : excitation, nervosité, agressivité, apathie
• Sensations de fringales
• Tremblements
• Cernes/ pâleur
• Sueurs
► en cas d’hyperglycémie :
• Soif intense
• Fatigue
• Nausée
• Envie fréquente d’uriner
Pour la santé du jeune diabétique, il est souhaitable que la glycémie soit équilibrée tout au long du cours d’EPS et comprise entre 0,8g/l et 1,2g/l.
Certains facteurs agissent sur la glycémie :
• Conditions climatiques
• Intensités de pratique
• Le Stress
• La pompe à insuline peut-être gênante dans certaines activités (possibilité de l’enlever sur pour une durée courte).
Les difficultés en général |
Les adaptations en général |
Problème de gestion de la glylcémie Trouver un bon équilibre glycémique, voilà la difficulté principale des personnes diabétique : • contrôles glycémiques répétés (4 à 6 fois par jours) Problème d’acceptation de la maladie Il est très souvent compliqué pour les personnes diabétiques d’accepter la maladie et ses contraintes (contrôles, piqures, pompes…) Problèmes affectifs Les personnes diabétiques ont des changements d’humeur fréquents : excitation, apathie, nervosité, … Plus grande fatigabilité |
Nécessité d’avoir de quoi se re-sucrer avec soi La pompe a insuline permet souvent aux personnes de mieux accepter leur maladie (plus besoin de se « cacher » pour les piqures) |
Description du trouble
Le trouble et adaptations en EPS
Illustrations dans les APSA
Les difficultés en EPS |
Les adaptations en EPS |
• Risque d’hypoglycémie durant la séance • Certains facteurs agissent sur la glycémie comme : • Les conditions climatiques (APPN) ; • Un débutant consomme plus d’énergie qu’un élève confirmé pour effectuer un geste technique. • Refus de l’élève d’arrêter la pratique pour se tester. (regard des autres) • Oublie de son matériel médical et de sucre • L’élève a parfois du mal percevoir les symptôme de l’évolution de son diabète |
• Si le sujet est sous insuline, il doit diminuer sa dose avant l’effort • S’assurer que l’élève s’alimente avant, pendant et après l’effort. • En natation et en sport de contact il est nécessaire de déconnecter la pompe (sur une durée de 1 à 2 heures maximum) • Ne pas empêcher d’aller aux toilettes ou d’aller boire. • Prévoir un lieu discret pour que l’élève puisse se tester et s’alimenter. Le faire accompagner d’un camarade en qui il a confiance. • Prêter attention aux premiers signes d’une hypoglycémie (manque de sucre) entraînant des malaises qui se traduisent par des sueurs, pâleur, tremblements, troubles de la vision. • Echanger avec les amis proches de l’élève sur son diabète. |
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Le diabète ne dispense pas des cours d’EPS. Un jeune diabétique peut participer au cours d’EPS comme les autres et pratiquer la plupart des activités physiques proposées en milieu scolaire. |
Description du trouble
Le trouble et adaptations en EPS
Illustrations dans les APSA
Les problèmes rencontrés
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Les adaptations envisageables |
Activités aquatiques |
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• La natation est une activité où l’élève a une forte dépense énergétique. • Risque de noyade en cas de malaise |
• Au départ, une glycémie plus élevée que pour d’autres A.P. sera souhaitée. • Apport indispensable de re-sucrage et du lecteur au bord de la piscine ! S’alimenter à la piscine peut-être nécessaire. • Adapter la durée et l’intensité de l’effort si l’élève fait des hypo glycémies à l’effort. • Une activité physique en binôme est sécurisante. • Nécessité de repérer facilement l’élève en question dans le bassin (ex : bonnet de bain de couleur différente) |
Escalade ou Course d'orientation |
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• Risque de malaise • Le stress peut entrainer une hyperglycémie même si la dépense énergétique est importante • La météo influe sur la gyclémie |
Travail en binôme obligatoire : • Escalade : activité d’assurage interdite si l’élève est seul. L’élève est systématiquement assuré quand il grimpe (pas de bloc) ; • Course d’orientation : Equiper le binôme d’un moyen de communication (talky-walky, téléphone) • Contrôle et collations glucidiques régulières quand l’activité physique se prolonge.
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Sports de combat (ou activités de contact, rugby, handball...) |
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• Le port de la pompe à insuline peut être gênant en cas de contact |
• La pompe peut être déconnectée le temps de pratique (1 à 2 h maximum) • Dans ce cas une glycémie plus importante au départ sera souhaitée. |
Course en durée |
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• L’intensité et la durée de la pratique influence sur la glycémie |
• Il n’est pas nécessaire d’adapter l’intensité de l’effort à condition que la glycémie soit contrôlée régulièrement. • Contrôle et collations glucidiques régulières quand l’activité physique se prolonge. • Laisser l’élève boire et aller aux toilettes régulièrement • Vérification du taux d’insuline • Vérifier que l’accès aux services de secours est possible |