Atelier d’écriture en ligne autour de « Danseurs de Lumière »
A tous les écrivains en herbe, nous proposons de participer à une expérience d’écriture en ligne autour du roman de Frédérique Lorient. Fiona L., élève au collège François Truffaut, « ouvre le feu » en vous proposant l’extrait ci-dessous. N’hésitez pas à prendre le relais. Pour cela, rien de plus simple : envoyez votre texte sous forme d’un commentaire, qui sera modéré puis ajouté à la suite de cet article. Si vous souhaitez simplement réagir, la procédure reste la même que d’habitude : votre avis sera laissé en commentaire, n’oubliez toutefois pas de préciser sur quel extrait portent vos remarques ! Voilà, c’est parti ! La parole est à Fiona…
« Tristan, la tête levée, regardait le vaisseau descendre vers lui. Son coeur se mit à battre plus vite, et il chercha vainement à apercevoir le visage de l’un de ses amis.
Le vaisseau toucha l’eau et s’enfonça lentement, tel un sous-marin. Triss eut l’impression qu’il était rempli d’eau, mais chassa vite cette idée de sa tête. Lorsque le vaisseau s’immobilisa, Triss plongea dans l’eau bleu profond, impatient de retrouver Solal, Eléanore et surtout Loé. Mais quand la porte s’ouvrit, il fut tellement surpris qu’il en oublia de se maintenir à la surface de l’eau et coula. Il donna un grand coup de pied et remonta, crachotant. Ce n’était pas ses amis. C’étaient des Meds. Des Meds revenus de la Terre…
Triss perdit tout espoir, toute joie. Il remonta péniblement dans un espace sec et se laissa tomber. Il fixa longuement les premières étoiles de la nuit qui tombait tout juste. Les mèches de cheveux mouillées qui collaient à son front laissaient échapper quelques gouttes d’eau se mêlant à ses larmes. Triss ne pouvait deviner si l’eau salée sur ses lèvres étaient celle de la mer bleue ou celle de ses yeux qui fixaient sans cligner l’immensité du ciel à présent sombre. C’était la nouvelle lune et le visage de Triss n’était plus éclairé que par les multiples couleurs qu’arborait la dizaine de Meds restés pour l’entourer, comme comprenant son désespoir… »
sabrina amneville said,
avril 27, 2007 @ 15:00
Je vais essayer de continuer cette fabuleuse histoire.
« … Ces Meds restaient près de lui pour le soutenir, pour essayer de faire en sorte qu’il ne coule pas. Bien sur ces animaux étaient très intelligents donc pouvaient comprendre la plupart des sentiments que ressentait Triss. De la même façon que celui ci pouvait comprendre le comportement de ces Meds. Il est vrai que ce n’était pas des animaux ordinaires mais Triss s’y était habitué. Il pouvait parfaitement les comprendre malgré le fait qu’il n’était pas venu ici pour se faire des amis animaux. Tout au fond de lui se nourrissait l’espoir de revoir un jour Loé et Solal. Il ne pouvait, en aucun cas leur envoyer un message. C’est vrai, finalement, dans le fond, il était peut être contaminé par ces méduses. Il n’y croyait pas mais ça pouvait être une hypothèse comme une autre d’expliquer son irrésistible envie de revoir ses amis temporaires. Pourquoi temporaires? Ils l’avaient laissé tomber lâchement… »