La Larme d’une Fée
Fée déchue,
Fée perdue
Au milieu des hommes,
Enfermée dans un album
Que personne ne rouvrira
A qui personne ne pensera.
Sortie de son placard
Au milieu du brouillard,
On la dira magique
D’une beauté magnifique.
Son teint blanc
Ne durera qu’un temps,
Les hommes la souilleront
Pute de grande maisons.
Objet de luxure,
Au fond du coeur une brûlure.
Elle ne peut pas pleurer
Car l’Oeil de Fée
Se doit d’être pur,
L’automate a pourtant l’oeil si dur.
Une larme sur sa joue,
Une automate humaine jusqu’au bout.
Les ailes brisées,
Trop souvent enfermées,
Elle l’appelle,
Celui qui la rendra éternelle
Et vivante dans son coeur
Malgré la douleur.
Clotilde M.